Stallman avait malheureusement raison depuis le début

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Le cauchemar paranoïaque et apocalyptique d’un geek psychorigide est en passe de devenir réalité.

Trente ans, trente ans que Stallman et la Free Software Foundation répètent inlassablement qu’il est fondamental que ce soit l’homme qui contrôle le logiciel, et donc la machine, et non l’inverse.

Le discours est peut-être radical sur le fond (car il ne souffre d’aucune compromission) et parfois excentrique dans la forme (le personnage Richard Stallman), mais, comme Thom Holwerda ci-dessous, nous sommes de plus en plus nombreux à réaliser sa justesse et sa pertinence au fur et à mesure que le temps passe et les libertés s’amenuisent.

C’est d’ailleurs aussi voire surtout pour cela que nous avions traduit et enrichi avec lui sa biographie où figure en exergue cette citation de Lessig qui, cela dépend de nous, peut tout aussi bien être prémonitoire que tomber dans l’oubli :

« Chaque génération a son philosophe, écrivain ou artiste qui saisit et incarne l’imaginaire du moment. Il arrive que ces philosophes soient reconnus de leur vivant, mais le plus souvent il faut attendre que la patine du temps fasse son effet. Que cette reconnaissance soit immédiate ou différée, une époque est marquée par ces hommes qui expriment leurs idéaux, dans les murmures d’un poème ou dans le grondement d’un mouvement politique. Notre génération a un philosophe. Ce n’est ni un artiste ni un écrivain. C’est un informaticien. »

Richard Stallman avait raison depuis le début

Richard Stallman Was Right All Along

>>> Source & Suite sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/01/04/stallman-avait-raison

Additif :

“Une traduction d’un article dans le sens d’un mea-culpa sur le logiciel libre de Thom Holwerda qui était pourtant un chantre du logiciel propriétaire (Apple windows) vraiment intéressant, car il est fort probable que le numérique, la techno-science et le net par sa force inhérente, entament nos libertés citoyennes, les bouleversent, les verrouillent dans un avenir proche tant les enjeux économiques avec le copyright et de contrôle social seront énormes. Les gens ne perçoivent pas encore la grande convergence qui va s’opérer entre la société, le numérique, la machine, notre espace de liberté et sa surveillance. Mais ce que ne dit pas l’article, au-delà du souhait d’un contrôle par l’utilisateur du code source de ses logiciels et sa machine, c’est le degré d’emprise de l’informatique et la technologie sur la vie quotidienne. Y-a-t-il une limite ? Un point de non retour ? L’e-humanité, qu’est-ce-que c’est ? Quand on pense qu’on en est qu’au début de la révolution numérique.”

rodofr

>>> Source : http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=7723661#p7723661