Aujourd’hui au café je suis tombé sur le journal Le Monde, en parcourant les pages ,je suis tombé sur l’article génial de l’inventeur de la pirate box. Bonne lecture …
New York Envoyé spécial – Un café à la mode, dans un quartier fréquenté par les étudiants de Manhattan. En cette fin de matinée, la salle est bondée, mais pas trop bruyante, car la moitié des clients lisent ou écrivent sur leur ordinateur portable. David Darts, responsable du département d’art de la New York University, entre discrètement, avec à la main une lunch box d’écolier – une petite boîte en fer noire, décorée d’une tête de mort.
Discrètement, il va la poser sur une table, dans un coin. Aussitôt, plusieurs clients, qui cherchent le réseau WiFi du café pour aller sur Internet, voient apparaître sur leur écran une icône inédite : ” Pirate Box, Share Freely !” (partagez librement). Ils se connectent en un clic, mais au lieu d’arriver sur un site Internet, ils se retrouvent face à une tête de mort, accompagnée d’un menu qui leur propose de participer à une messagerie en direct, de télécharger des textes et des musiques, ou de déposer leurs propres fichiers pour les offrir aux autres clients connectés.
Sur la messagerie, la conversation part très vite dans tous les sens. David Darts intervient pour expliquer le fonctionnement de la Pirate Box, mais les clients du café l’ont déjà compris, intuitivement : la boîte posée sur la table crée autour d’elle un miniréseau sans fil autonome, permettant aux ordinateurs du voisinage de s’interconnecter gratuitement, hors de tout contrôle. En quelques minutes, les fichiers commencent à circuler. David Darts ignore combien de personnes sont connectées : “C’est exprès, la Pirate Box ne comporte aucun outil permettant de pister ou de recenser les utilisateurs. Si des gens mal intentionnés – ou la police – entrent ici et s’emparent de ma boîte, ils ne pourront jamais savoir qui s’en est servi.”
Il a choisi de mettre en partage des oeuvres musicales à base de sampling (échantillonnage) considérées par leurs auteurs comme étant “hors copyright”. Cela dit, si quelqu’un dépose un fichier protégé par copyright, il n’a aucune objection : dans ce petit univers clos, chacun agit à sa guise, sans peur d’être espionné ni puni. Au-delà de son aspect ludique, la Pirate Box a été conçue pour donner à réfléchir : “La protection de notre vie privée et de notre anonymat est intimement liée à la préservation de nos libertés fondamentales. Or, sur Internet, nous acceptons d’être espionnés en permanence par Google ou Facebook, et par des agences d’Etat. En échange, nous recevons des services très pratiques, mais, à mon sens, c’est trop cher payé.”
>>> Source & suite sur : http://www.hybryde.org/forum/viewtopic.php?f=54&t=526&p=4143#p4074
merci à chrisripp 🙂
Un peu plus loin dans son texte, il fait mention de la Freedom Box & & d’Eben Moglen :
cf. /2011/12/14/la-liberte-sur-internet-certains-en-parlent-dautres-la-font-rejoignez-nous/
& /dossiers/defense-du-libre-sur-internet/la-liberte-sur-internet-certains-en-parlent-dautres-la-font/
(entre autres … tous ces articles sont très intéressants à lire 😉 )