Je vous invite à lire le livre Modèles économiques liés aux logiciels libres publié par l’AFUL et dont voici l’introduction :
À l’intention des décideurs, des conseillers techniques et financiers, des chefs d’entreprise, des chefs de projets et des élus.
Cet ensemble de documents peut être lu de plusieurs manières selon que l’on souhaite :
- comprendre comment les logiciels libres se développent, prospèrent de manière durable et économiquement viable
- chercher à générer des profits à partir des logiciels libres
- financer le développement de logiciels libres
Ces différentes lectures intéressent notamment un public de décideurs qui souhaitent mieux comprendre les relations entre économie et logiciels libres.
En prérequis à la lecture de ce document, il est important de :
- savoir ce qu’est un logiciel libre ;
- savoir ce qu’est une licence de distribution d’un logiciel et particulièrement ce qu’est une licence libre ;
- savoir qu’il existe deux types de licences libres, les licences copyleft (GPL, LGPL, Cecill A, etc.) d’une part et les licences permissives (BSD, MIT, Cecill B, etc.) d’autre part ;
- savoir que les logiciels libres sont créés et maintenus tout à la fois par des bénévoles, des chercheurs, des administrations, le monde de l’éducation et le monde de l’entreprise..
Les différents modèles économiques
Classement et explication des différents modèles économiques, ou modèles d’affaires utilisés par les logiciels libres.
Alors que le retour sur investissement pour un éditeur de logiciel propriétaire repose sur la vente de licences, la libre diffusion des logiciels libres ne permet pas d’utiliser ce procédé. Les théoriciens économiques formalisent cette situation ainsi : la création de logiciels libres optimise la création de valeur mais interdit la captation de cette valeur par l’éditeur du logiciel. Aussi cette singularité, confronte les éditeurs de logiciels libres à devoir utiliser d’autres mécanismes de production de richesses que ce dossier s’efforce de repérer.
Nous présentons ci-dessous les différentes manières, recensées à ce jour, de générer des profits à partir des logiciels libres.
Les acteurs économiques des logiciels libres optent en général pour une combinaison entre ces différents possibilités. Les proportions de ces différents apports varient avec le temps et avec les conjectures. Aussi un panachage de différentes activités offrent une plus grande sécurité et stabilité pour les acteurs économiques. On notera enfin que certaines formes d’activité économique peuvent devenir plus ou moins rentables et que de nouvelles formes d’activité économique peuvent aussi apparaître sur le terreau fertile qu’est l’Internet cf. les mises à jour régulière de ce dossier.
>>> Source sur : http://aful.org/