Prologue
Tout à commencer le mercredi 11 septembre 1991, ce jour restera gravé dans ma mémoire à tout jamais. C’était la rentrée des classes: Je venais de rentrer en terminale dans un grand lycée de ROUEN, dans le quartier St Sever. Il était environ 13 h 30 et je rentrais à pied chez moi, à un quart d’heure de là, quand une superbe voiture s’arrêta auprès de moi.
« Sûrement un prototype » me suis-je dit à l’époque.
Le conducteur – un homme âgé d’une quarantaine d’année environ – m’apostropha et me remis entre les mains un porte document en me disant: « ceci est ta vie », avant de me laisser pantois sur le trottoir, regardant la magnifique voiture s’éloigner vers l’avenue de Caen.
Vraiment étrange cette impression que je ressentis à ce moment. Cela me troublait un peu. Je ne savais que penser de cette curieuse rencontre avec cet inconnu dont la tête me disait quelque chose, mais je ne savais quoi.
J’étais vraiment pris de curiosité. Une fois rentré à la maison, vide à cette heure là – les parents ne rentrant que vers dix huit heures -, je décidai d’ouvrir cette mallette étrange. Je ne tenais plus, il fallait que je le fasse, ça ne pouvait pas attendre. Manque de bol, elle était fermée par une serrure codée à 6 chiffres. Restons calme, j’ais tout l’après-midi devant moi. Que pouvais-je faire: il existe des milliers de combinaisons possibles. Pourtant, si je suis bien le destinataire de cet objet, et je n’en doute pas, je dois en connaître la combinaison. Ceci me turlupinait. Après plusieurs essais infructueux comme la date ou l’heure de la rencontre, je tentais le coup avec ma date de naissance et le déclic de l’ouverture se fit entendre. Finalement, j’avais réussi assez rapidement.
A l’intérieur je découvris un gros manuscrit, une grosse calculatrice de marque « S7 », une disquette 3.5 pouces et un CD-ROM.
Après analyse de ces objets, il s’avéra que la calculatrice était en faite un puissant ordinateur faisant également office, entre autres, de télévision – vidéophone – scanner – imprimante. C’était un superbe engin qui faisait également agenda – répertoire – traducteur franco-anglais. Il indiquait aussi date, heure, température, pression atmosphérique, coordonnées, altimètre et faisait chronomètre et compte à rebours, compris également des alarmes à volonté, avec dix gigas de mémoire. Il allait par la suite m’être très utile à de nombreuses reprises.
La disquette quant à elle contenait le puissant traitement de texte sur lequel à été tapé le manuscrit, ainsi qu’une sauvegarde de celui-ci. Elle comprenait aussi quelques autres logiciels: Un de dessins en 3D, et un tableur très élaboré. On pouvait les retrouver avec quelques autres dans le CD.
Le plus étrange était cet incroyable manuscrit qui, soit disant, racontait ma vie à partir de ce jour, et jusqu’à notre première rencontre. C’était ahurissant, invraisemblable. Comment pouvait-on connaître le futur ? Et le miens qui plus est ? En plus, après l’avoir feuilleté, je constatais que cela tenait de la pure science-fiction et n’avais rien de vraisemblable – à ce jours tout au moins. Une note en fin de manuscrit me fit sourire et me rendit perplexe:
« Biens sûr, les événements cités dans ces quelques pages peuvent différer selon tes choix car il existe différentes lignes temporelles comme je te l’ai expliqué plus haut et dans ce cas tu prendras note de la « nouvelle histoire ».
Amicalement, Claude L. DOLQ
C’était ma signature en bas de cette feuille…
***
Ceci est le prologue d’une ébauche de roman inachevé que j’ai rédigé en 1995 …
… mensuellement, je vous livrerais donc quelques pages de cette ébauche :
sait-on jamais, ça pourrait inspirer quelqu’un …