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Un logiciel libre est un logiciel dont l’utilisation, l’étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement, afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l’utilisateur, et la possibilité de partage entre individus.

Ces droits peuvent être simplement disponibles (cas du domaine public) ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d’auteur. Les « licences copyleft » garantissent le maintien de ces droits aux utilisateurs même pour les travaux dérivés. Les logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de « propriétaires » ou de « privateurs ».

La notion de logiciel libre est décrite pour la première fois pendant la première moitié des années 1980 parRichard Stallman qui l’a ensuite – avec d’autres – formalisée et popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF). Depuis la fin des années 1990, le succès des logiciels libres, notamment de GNU/Linux, suscite un vif intérêt dans l’industrie informatique et les médias.

Le logiciel libre est souvent confondu avec :

  • les freewares (gratuiciels) : si la nature du logiciel libre facilite et encourage son partage, ce qui tend à le rendre gratuit, elle ne s’oppose pas pour autant à sa rentabilité principalement via des services associés. Les rémunérations sont liées par exemple aux travaux de création, de développement, de mise a disposition et de soutien technique.
  • l’open source. Le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s’attache aux avantages d’une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source.

Définition :

Un logiciel est libre selon la Free Software Foundation s’il confère à son utilisateur quatre libertés (numérotées de 0 à 3) :

  1. la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages,
  2. la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins,
  3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies),
  4. la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.

L’accès au code source est une condition d’exercice des libertés 1 et 3.

La FSF précise quelques points : ces libertés doivent être irrévocables ; possibilité d’en jouir sans devoir prévenir un tiers ; possibilité de redistribuer le programme sous toute forme, notamment compilée, éventuellement à la condition de rendre disponible le code source correspondant ; possibilité de fusionner des logiciels libres dont on n’est pas soi-même l’auteur. La FSF accepte des restrictions mineures quant à la façon dont un logiciel modifié doit être présenté lorsqu’il est redistribué.

>>> Plus d’info et liste non exhaustive sur : /dossiers/logiciel-libre/liste-de-logiciels-libres/