On lit de-ci de-là qu’il faudrait être libriste mais pas extrémiste, éviter les -istes pour être un barbu enthousiaste. Certains commencent à avoir honte alors que d’autres sont fiers et veulent le clamer haut et fort. Certains considèrent qu’ils faut être un peu maso et d’autres ne veulent pas.
Finalement, on se cherche un peu dans tout ça.
Depuis le début de ce blog, je n’arrête pas de déclarer que c’est ça l’avantage du libre, pouvoir faire ce qu’on veut : du simple utilisateur pas très convaincu, au contributeur dévoué en passant par le blogueur acerbe, chacun a sa place.
Le monde du libre n’est et ne sera jamais définissable en une phrase simple et applicable à tous.
Certains voudraient que tout le monde se mettent à utiliser des logiciels libres tandis que d’autres préfèrent rester entre technophiles convaincus… beaucoup visent un juste milieu.
Pour ma part, j’ai pris conscience que je dois beaucoup à ceux qui ont permis que j’utilise un système que je peux modeler selon mes souhaits (idéologiques, technologiques, ergonomiques, …) et cela me plaît de pouvoir échanger avec d’autres pour réfléchir aux façons de faire évoluer cet écosystème.
Mais mon souhait le plus profond est de faciliter l’accès à ce monde à ceux qui le souhaitent. Ne pas tout faire à leur place, ni vouloir convaincre à tout prix tous les utilisateurs de ce qu’ils devraient faire ; par contre, guider ceux qui sont prêts à faire le pas ou les aider pour éviter qu’ils ne trébuchent sur les premiers obstacles et qu’ils ne fassent machine arrière pour un problème matériel ou un environnement de travail qui ne leur convient pas vraiment.
Pour moi, c’est cela être libriste : faire ce que l’on souhaite de son matériel informatique tout en laissant les autres faire de même… et si on a l’occasion de donner quelques pistes à ceux qui tentent d’améliorer leur système, c’est encore mieux.
>>> Source sur : http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2014/06/04/Qu-est-ce-qu-être-libriste